vendredi 17 décembre 2010

Kyoto - du Théâtre Nô ... aux temples Kiyomizudera embrasés



Jour 3
dimanche
11 avril
2010
KYOTO
Dernier jour de la fête du printemps




Théâtre
Le nô est un des styles traditionnels de théâtre japonnais venant d'une conception religieuse et aristocratique de la vie.
Le théâtre nô est composé de drames lyriques des XIV ème et XVème siècle, au jeu dépouillé et codifié. Constitué à la fin du XIII ème siècle au Japon, le nô est une forme théatrâle unissant deux traditions : les pantomines dansées et les chroniques versifiées récitées par des bonzes errants arborant des costumes somptueux et des masques spécifiques (138 différents). Un programme traditionnel complet comprend cinq pièces, avec trois ou quatre intermedes comiques appelés "kyôgen". La lenteur des mouvements et la somptuosité des costumes trés élaborés permettent à l'acteur de communiquer des émotions sous l'aspect inchangéé du visage.

 

Sankôjô, le vieillard

Les masques Japonais montrent de façon efficace des visages humains. Ils sont peints, laqués ou polis et lisses, ils sont plus réalistes et enfin ils montrent de manière évidente une expression ou un sentiment. Ici c'est un vieillard qui a beaucoup de rides, de poils et les yeux plissés. Il existe 5 types de masque dans le théâtre Nô : le jeune homme, la femme, l'esprit, le vieillard et le démon.





Récit du voyage
Dernier jour de la fête du printemps
Grasse matinée jusqu’à 11h – On se fait virer de la chambre pour nettoyage chambre. Le Jet-lag n’est pas encore oublié – On est un peu crevés. Temps couvert – il fait frais et il ne pleut pas.

Petit déjeuner : actimel + chocolatines et gâteau aux pommes.


Sanjusangen-do
Visite du temple long avec ses mille et une sculptures dorées à l'or fin d’origine hindou. C'est ici qu'on apprend comment le boudhisme a emigré de l'Inde vers la Chine puis la Corée et le Japon.






Retour pour ne pas manquer le théatre Nô. Métro vers Station du Grand Palais. + café.







Théâtre Nô à 14h au « Nô theater » de KYOTO


Rencontre avec couple Français (professeur de littérature japonaise) – Japonaise (professeur de français) – belles et grosses carpes dans le bassin.
Un interlude plutôt marrant – 2 personnages
La pièce avec : une chorale d’hommes en noir à genoux, et des musiciens en noir et à genoux aussi sauf les 2 "dindons" qui sont assis. Leur tenue en kimono noir est très sobre.
Musiciens : 1 une flute traversière zen, les 2 dindons avec leur tambourin qui n’arrêtent pas de faire des miaous pour faire monter la pression + 1 tambourin.
Plusieurs personnages entrent en scène successivement avec une extrême lenteur et chantent ou se parlent à tour de rôle avec une voix gutturale très grave. Les miaous ne s’arrêtent quasiment pas.
2 hommes habillés en femmes parmi les personnages. Costumes très sophistiqués et riches – kimonos. Un bateau symbolisé par une carcasse en bambous très légère. Les jeux de pieds sont très précis pour changer de direction. Ne se déplacent qu’en ligne droite en regardant droit devant eux.


Ambiance salle : les 3 quarts de la salle roupillent. Très mondain – dames très souvent en kimono traditionnel (endimanchées quoi !) - odeur particulière (un peu comme de la naphtaline). En fait, très peu de Japonais fréquentent encore ce type de théâtre très austère et complexe à comprendre.
Impossible de prendre des photos ou de la vidéo – seule : une bande son des miaous.







Métro vers Station Senjo



Promenade le long de la rivière avec « Ponto cho » de l’autre côté. Jusqu’à « Gion Corner ».
Les gens prennent le temps de vivre sur la berge de la rivière. Les restaurants de Ponto Cho donnent sur la rivière leurs salles. 


Quelques vélos nous croisent sur les trottoirs. Beaucoup de jeunes gens dans des tenues class et décontractées, mêlés avec des gens de tous âges et de toutes conditions – modernes ou traditionnels. Visite de la rue des estampes japonaises.



Traversée de tout le quartier Gion très animé ce dimanche. Objectif : visiter les 2 rues : xxx et yyy.

Arrêt dans un restaurant minuscule et charmant tenu par une dame très simple et gentille. Bon petit repas étant donné qu’il ne nous reste plus que 3500 Yens. Il pleut durant le repas. Il fait nuit.

Visite des rues très cossues (on reviendra demain), foule nombreuse et colorée – ombrelles … dans le quartier au-dessus de Gion. Et là on tombe sur le temple Kiyomizudera (en fait toute une suite de temples tous plus beaux les uns que les autres) entièrement illuminé, comme toute la colline d’ailleurs. 



Une véritable féérie où la dominante est le rouge des temples, pour le dernier jour de la fête du printemps. 







Depuis le temple on domine la ville illuminée dans la nuit. Au loin on voit la ville et sa tour de KYOTO illuminée.





Des chemins passent de temple en temple contre la colline et même dans le vide à travers les arbres illuminés. Les Japonais se livrent à leur activité favorite : la photo, depuis le pétale de cerisier ou la fourmi dans la mousse, en passant par le reflet d’un cerisier en fleurs à la surface de l’eau d’un bassin, … en fait sur tout ce qui bouge ou ne bouge pas mais qui les inspire. Très peu d’européens sont là – en fait on n’en voit pas.

Retour à pieds à l’hôtel. Il est 21h 30.